BIENVENUE À TOUS ET À TOUTES

Ce blogue concerne mes opinions personnelles sur des sujets qui me passionnent. Il ne prétend en aucune façon proclamer la vérité absolue ou ritualiser par l’ignorance et la peur.

J’écris parce que c’est un moyen puissant de s’exprimer et d’engager une discussion.

Soyez libre de réagir de quelconque façon à mes propos. La différence d’opinions est la bienvenue.

Bonne route!

Pour réagir: guillaume.begin1@gmail.com (ou les commentaires sur mon blogue!)

jeudi 30 août 2012

Le 4 septembre, je vote


Seulement 5 jours avant les élections estivales de 2012. J’ai hâte. Très hâte.

Aujourd’hui, au Cégep de Lévis-Lauzon, j’ai eu la grande opportunité d’entendre parler 5 candidats qui se présentent dans Lévis.
Mes coups de cœur ont été bien sûr Valérie Guilloteau de Québec Solidaire, mais aussi, Nathaly Dufour d’Option nationale ; un parti qui correspond aussi très bien à mon système de valeurs !

Ceci étant dit, il n’est pas là dans l’intention de vous accoler mes allégeances politiques, mais de vous inciter à aller voter, à allez exercer votre droit.

Pourquoi ?

Pour participer au « vivre ensemble » et se donner une raison valable de critique les institutions politiques actuelles.

Il n’y a pas de raison de rester encabané dans sa tanière le 4 septembre.

Il semble bien que le taux de participation aux votes par anticipation soit très bon, ce qui me réjouit beaucoup !

Je l’ai dit dans mon dernier article (qui remonte à longtemps d’ailleurs…), si le taux de participation est de 80 %, je serai le gars le plus heureux au monde.
Parce que 57 % en 2008… c’est inacceptable et désolant !

Alors moi, le 4 septembre, je vote.



Faites de même, si l’âge vous le permet.

¡BEDGE!

samedi 5 mai 2012

AUTO-RÉFUTATION GGI 2012 et plus

Note :
Ce texte s’adresse à tous les citoyens du Québec, à part les enfants.
Le lire d’un trait est un défi intellectuel respectable, voir audacieux.  
J’amène énormément d’idées en même temps.
Vous avez le droit d’interrompre une lecture et de la reprendre où vous le voulez.
Merci, Daniel Pennac, d’avoir en partie démystifié les droits du lecteur.
Pour des lecteurs avertis et sensibilisés de leurs droits.
Contre les sophistes.
Contre la pollution argumentative.
Merci de me lire!

Ce qui est beau avec l’argumentation, c’est cette idée de changer son point de vue, radicalement quelquefois, et si subtilement par d’autres moments…
C’est mon cas… sans surprise.
Je me rends compte que je m’en viens de plus en plus gauchiste, et j’aime ça.
Je découvre Québec Solidaire, les idéaux du parti d’Amir Khadir et de Françoise David, et je tombe amoureux.
Alors il est grand temps pour moi de réfuter mon dernier article, mon propre texte, mes quelques idées démodées… Il est temps de m’auto-réfuter.
Je suis prêt.

Oui, nos voisins canadiens paient plus cher. Et alors?
Quel argument faible! Vous le savez, M. Bégin, que le Québec est différent! Mais vous osez sortir un tel argument… un argument réchauffé, sophistique, voir incohérent selon vos propres valeurs souverainistes.
Comment un gars comme vous, M. Bégin, qui aime tant l’éducation, est-il arrivé à accepter une potentielle hausse de 75 %? (Ou 82 %?)
Enfin, on parle plus de 300 % depuis 1989.

Je ne me comprends pas…
« Après 44 ans de glace, j’ai froid même si je viens de me mouiller »
C’est ce que j’avais écrit vers la fin de mon premier article.

C’est triste.

J’étais littéralement dans la double ignorance.

On nous a fait croire que les frais ont été gelés pendant tout ce temps, mais dans les faits, ils explosent. Et Jean Charest rit, il veut nous envoyer dans le Nord, et moi, en mars, j’ai écrit que je voterais contre la grève. Quelle aberration!
M. Bégin, vous étiez dans l’erreur : en 2007, le gouvernement augmenta les droits de scolarité de 50 $ par semestre, ce qui a traduit concrètement une hausse globale de 30 % (les frais de scolarité passèrent de 1668 $ à 2168 $ pour être plus précis). 

Mais qui le sait?

On nous manipule, notre gouvernement est corrompu, Jean Charest et quelques-uns de ses ministres sont comme des illusionnistes… Conséquences : le mouvement étudiant perd une grande crédibilité, certains caricaturent de manière négative l’idée d’un gréviste, usent énormément de sophistes, parlent à travers leur chapeau, bref, certaines personnes sont aveugles et je trouve ça fâchant!
Est-ce que les étudiants militent pour faire « chier le peuple »?
Est-ce qu’ils bloquent le pont pour le plaisir? Pour provoquer le mépris des Québécois?

Ils ne sont pas Gainsbarre tout de même!

Est-ce qu’ils se payent tous des voyages dans le Sud? Et même si nous les voyons s’amuser une fois de temps en temps de manière très respectable, est-ce que c’est un bon prétexte pour enlever toute légitimité à leur cause?
On les accuse de quoi, ces étudiants?
Devant les tristesses argumentatives que je vois sur les médias sociaux, je me demande vivement si nous sommes en manque d’espoir, à la recherche d’un but, d’une nouvelle cause qui pourrait rallier un nouveau rêve collectif immatériel…
Il y a des abus, je ne les nie pas, mais il y a une tendance aberrante à généraliser et à fournir comme argument une insulte, une caricature, bref, une pourriture argumentative, qui est dénudée de tout honneur et qui empeste la mauvaise foi.

Par contre, M. Bégin, je vous félicite tout de même d’avoir mis en ligne le « dépliant rouge », qui tout de même, détruisait quelques mythes.
Car dans ce débat, on a souvent tendance à voir seulement le côté négatif des choses : La violence policière, le vandalisme, le simili chaos durant les manifestations...
Ça me semble plutôt normal, étant donné que certains médias médiocres diffusent de façon exhaustive ces informations. Je ne vise personne ici. Et soit dit en passant, je ne crois pas qu’il existe de médias pourris en tous points au Québec… on a de la chance.

Michel Rivard, professeur à Star Académie 2012, porte le carré rouge. Je respecte beaucoup cet artiste, seulement, je me questionne sur ce que je vois. TVA. Quebecor. Carré rouge? Oxymore? Non. Je me suis surpris de voir TVA lire des tweets et des commentaires d’utilisateurs Facebook qui étaient contre la hausse. Quand même… merci. La corruption est là, mais ce n’est pas dramatique au point où certains peuvent se l’imaginer. De plus, j’admire l’émission Star Académie. Je trouve qu’elle stimule l’économie québécoise et qu’elle encourage une très belle brochette d’artistes locaux. D’ailleurs, la chanson thème de l’édition 2012 en est toute une. De si belles valeurs y sont véhiculées : acceptation de la différence, liberté d’agir selon nos valeurs, solidarité, paix, humanisme. C’est important des chansons rassembleuses comme celle-là. J’irais même jusqu’à dire que c’est vital à une société.
Mais aussi, Star Académie transmet le message suivant : prenons soin de notre français, nous avons une belle langue.

Justement, elle est fragile.

Regardez Montréal : Le PQ est inquiet de l’état du Français dans la « métropole du Québec ».   

Or, c’est entre autres grâce à l’école qu’on peut apprendre à soigner son français.

C’est surtout à l’école qu’on nous aide à réfléchir de façon citoyenne, qu’on commence l’enseignement de la politique, qu’on essaie de faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent plus.
Alors, expliquez-moi pourquoi TVA peut être si mauvais et si bon à la fois. C’est trop paradoxal.

On sent que Quebecor veut s’engager dans le retour des Nordiques, et une vague d’espoir se manifeste chez les citoyens. Énormément de gens se déplacent pour marcher afin de croire à un rêve collectif. C’est beau, c’est la marche bleue! Mais lorsque des étudiants pacifiques et impliqués marche en défendant des valeurs du peuple, il y a une vague de sophisme qui se propage sur les réseaux sociaux, certains perdent espoir en notre système politique par moment et se disent que tout va mal et qu’ils ne peuvent rien changer. WÔW!!!

Une simple couleur change, et les mentalités changent. Pas toutes, heureusement.

On passe du bleu au rouge, et le débat est renversé, bouleversé. Quelquefois, je sens que certains citoyens du Québec voient dans le rouge une colère immonde. Encore une fois, ce n’est pas tout le monde, heureusement. Mais certains oui. Tu portes le carré rouge, « HA, tu te bats avec les policiers, tu vandalises les chars des policiers, tu nuis à l’économie du Québec, tu es dans la génération des enfants gâtés ».

QUOI?

Les étudiants nuisent à l’économie du Québec? Ils sont des enfants gâtés? Saviez-vous que 40 % paient pour leur étude supérieure?


Et si on accepte la hausse, l’économie ira-t-elle mieux? On sera moins corrompu? C’est en acceptant de se faire détruire nos valeurs pour l’éducation qu’on avance? C’est en lâchant prise qu’on évolue?
Socrate n’a pas lâché prise lui.
Il est mort parce qu’il croyait en la démocratie. Il a bu un poison (la cigüe), car il croyait que le pouvoir soit entre les mains du peuple. IL EST MORT POUR SES IDÉES. Qui serait prêt à mourir pour ces idées en 2012 dans ceux qui me lisent? Pas moi en tout cas. Je tiens bien trop à ma vie. Je crois bien trop que c’est en m’engageant dans la démystification de causes comme celle-là qu’on arrivera à changer tranquillement le Québec.

J’essaie d’être terre à terre. Pourquoi n’est-ce pas l’amour qu’on voit dans le rouge du carré? Le rouge n’est pas seulement une couleur « sombre ». Elle insinue aussi l’amour, ce sentiment qui en cache tellement d’autres : espoir, solidarité, humanisme, intégrité, et j’en passe.
Pourquoi le vert fait-il souvent penser à l’argent en premier? Je lance cette question pour vous faire réfléchir. Pensez-y.
Pourquoi le vert n’éveille-t-il pas chez certains de vous la chance? L’environnement? La beauté de la nature?

L’individualisme ne me dérange pas en tant que tel. C’est seulement certains individualistes qui me purgent quelques fois. Le président de la CLASSE a étudié dans une école où les frais étaient très élevés… CE N’EST PAS IRONIQUE qu’il milite pour le gel des frais de scolarité et une éventuelle gratuité scolaire! Pourquoi certains pensent-ils qu’il n’a pas sa place à la tête de la CLASSE? Sommes-nous obligés de renier l’argent qu’on gagne afin de pouvoir militer pour des valeurs gauchistes? Oui, je sais, la CLASSE est légèrement controversée, car elle fonctionne selon le principe de la démocratie participative. Il y a des abus, certes, mais je trouve que certains médias grossissent beaucoup trop les défauts de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante et n’en sorte pas assez les valeurs défendues. 

L’argent peut tellement amener de belles choses! Il ne faut pas se laisser berner par contre!
Mettez l'argent à votre service au lieu d'être au service de l'argent.
Si tous les politiciens avaient compris cela, le Monde respirerait de l'air moins vicié. De l'air pur, alimenté par de vraies valeurs. 

Un de mes meilleurs amis s’affiche contre la hausse des frais de scolarité et il étudie en multimédia, à Mérici, un Cégep privé. Il porte le carré rouge, mais IL SE FAIT INSULTÉ! Par certains inconnus… ça, on s’en doute. MAIS PAR UN DE CES PROCHES? Non. C’est inacceptable. Mon ami croit à la liberté d’expression, il pense beaucoup aux autres et il est pacifique. Très pacifique. Mais parce qu’il vient d’une famille assez aisée financièrement, il ne peut pas défendre un droit fondamental de l’homme : l’éducation? Je n’accepte pas cette fermeture d’esprit!  
Après la violente manifestation à Victoriaville du 4 mai 2012, mon ami s’exprime sur Facebook : « Police partout, justice nulle part ». Son père, une personne que j’apprécie beaucoup, lui a crié que tant et aussi longtemps qu’il serait sous son toit, il ne pourrait pas écrire de tels propos. Vraiment? Sommes-nous trop aveuglés par l’argent quelquefois?

« T’es ben placé pour parler, toé, M. Begin. T’es allé au Juvénat, école privée. Tu ne sais pas ce que c’est que de payer pour tes études! » J’ai inventé ces propos. Ils ne sont pas sortis de la bouche de personne.

Oui, j’ai été chanceux, voire très choyé par la vie. J’ai des parents extraordinaires et je m’en rends bien compte. J’ai cheminé spirituellement dans une excellente école secondaire, qui a soit dit en passant SES DÉFAUTS! J’ai eu à date d’excellents professeurs de philosophie.
MAIS JE CONNAIS LE MALHEUR. La misère est humaine. Tout le monde connaît ses souffrances et peut grandir à l’aide de ces blessures.
J’essaie de redonner au peuple, j’ai l’amour des Québécois, mais lorsque j’en vois entretenir des propos antidémocratiques et écrire que Charest a monté dans leur estime par son humour NORDIQUE, mon cœur se serre.

Je pratique donc l’indifférence dans ces moments et je fais la paix intérieure.  

On vit dans une société centre-gauche. « La grève, ça en fait payer du monde ». Vrai. Mais parfois, on oublie que les étudiants, futurs travailleurs, paieront pour des services qu’ils ne récolteront pas.
L’éducation est selon moi un investissement pour un État, en plus d’être un droit fondamental de l’homme. Savez-vous qu’un diplômé universitaire rapportera en moyenne à l’État de 300 000 $ à 500 000 $ de plus qu’un non-diplômé? 

Savez-vous combien rapporterait au gouvernement une hausse des frais de scolarité comme celle prévue en 2012? Un peu plus de 300 millions de dollars. Et savez-vous combien d’argent notre gouvernement a récolté durant l’année 2010-2011? 64,4 milliards de dollars! Conclusion : la hausse des frais de scolarité équivaudrait à 0,47 % de leur revenu, ce qui n’est à peu près rien! Il y a donc une mauvaise gestion de l’argent quelque part pour que Jean Charest et Line Beauchamp tiennent tant à leur petit 300 000 millions de dollars.

Une société de gauche, c’est un échange de services : il faut penser au bien commun.    

De plus, désolé de vous le répéter, mais IL MANQUE TERRIBLEMENT DE MÉDECINS AU QUÉBEC, particulièrement des médecins de famille. Quand on tombe malade, sommes-nous contents de sortir notre carte assurance maladie? Sommes-nous contents que les assurances paient une partie de nos frais médicaux? Les travailleurs autonomes sont quelques fois non concernés, mais une grande majorité l’est!
Après ça, on ose dire que les grévistes ne pensent qu’à eux et ne voient pas qu’ils dérangent les autres?

PARDON? Est-ce que mes yeux me trompent? La grande majorité des étudiants ont une vision À LONG TERME. Dommage que le parti libéral nous mente en pleine face. Dommage qu’un mandat politique s’échelonne sur 4 ans, rarement cinq.

Bravo à Line Beauchamp pour avoir tourné le dos au phénomène de la hausse différencié des droits de scolarité! Mais quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi il lui a fallu plus de 12 semaines de grève afin qu’elle accepte enfin de s’assoir et de discuter avec les associations étudiantes? Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi le gouvernement a exclu la CLASSE des discussions pendant un moment? Ceci n’a fait que mettre de l’huile sur le feu et alimenter la colère chez les étudiants. La majorité reste calme, d’autres dérapent. Dommage que Line Beauchamp n’a vu que la violence pendant plusieurs semaines.

***

« Mais pour qui voter? Jean Charest, je suis tanné. Pauline Marois, elle ne m’inspire pas. Qui reste-t-il? »

SUIS-JE QUÉBÉCOIS?

Nous ne sommes pas aux États-Unis ICI! On ne se limite pas à deux partis politiques!

Et Québec solidaire là-dedans? Amir Khadir est ultra inspirant! Proche du peuple, à leur écoute. Françoise David l’est également. Travailleuse sociale de formation, de très belles valeurs démocratiques mijotent dans sa tête!

Pour revenir à Amir Khadir, il est en réalité médecin de formation et il pratique au Centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur. Il s’est lancé dans la politique. Quand? Je ne sais pas. Ça m’importe peu. L’important, c’est qu’il soit là, à réfuter avec dignité les décisions de Jean Charest et de ses ministres.
Le René Lévesque de maintenant? Et François David? Et leurs idées?

            ET LE PARTI VERT?

            « Mais même si on vote pour eux, ça ne change rien! »

Croyez-vous que l’homo sapiens a été créé du jour au lendemain? Ça prend énormément de petits changements pour réussir à en créer un gros. Et saviez-vous que chaque vote est important pour un parti politique? Chaque vote aide au financement du parti.

            De plus, CERTAINES PERSONNES SONT MORTES POUR AVOIR LE DROIT DE VOTE. LA FEMME A EU SES DROITS DE VOTE SEULEMENT EN 1940 AU QUÉBEC. Voter est un devoir pour tous les citoyens d’une société. Allez voter! Sinon, vous n’avez même pas le droit de critiquer le parti au pouvoir puisque vous n’avez RIEN fait pour changer les choses.
           
***

Voici le danger, selon moi : le pessimisme, bien qu’il puisse défouler par moment, est décourageant et ne mène à rien de constructif. Il donne seulement une raison de rester dans le cercle vicieux et malsain de la double ignorance!

Il faut donc voir le bon côté des choses, même si c’est difficile parfois…

Est-ce trop demander d’évaluer nos sources?
Est-ce trop demander de réfléchir avant de s’avancer sur un propos?
Est-ce trop demander de lire lorsque c’est nécessaire?

Vous savez lire.

Une grande majorité de Québécois ont la chance de pouvoir lire et de vivre avec des médias nous laissant le droit d’être libre de penser. Je pense ici au journal Le Devoir, qui propose souvent des éditoriaux toujours aussi connotés, des lettres ouvertes toujours aussi diversifiées ou encore une actualité selon moi très riche! Il y en a bien sûr beaucoup d’autres. Je note au passage le journal Voir, et le site de Cyberpresse, qui réunis en fait des tonnes de bons journaux et qui divise l’actualité de façon efficace.  

Soyons Optimisme.

Un petit peu plus que maintenant ce serait déjà mieux. Je ne dis pas d’être aveuglée par nos attentes utopiques. Je dis plutôt que chaque petit geste a son importance et contribue au changement et à l’évolution d’une société! Je dis aussi de ne pas abandonner la lutte avant même de s’être informer, une tendance qui m’insulte littéralement!
Je dis aussi qu’il ne faut pas penser que le gouvernement Charest est là pour rester. Vous remarquerez le taux de participation aux prochaines élections… S’il est de 80 %, je serai le gars le plus heureux au monde.

Réfléchissions avant d’agir!

« Je pense, donc je suis ». Merci Descartes. Mais penser peut nous mener à dire des sophismes, à cause de nos divers instincts. Alors lorsqu’on veut argumenter sur ce débat, il faut plutôt analyser, faire preuve d’esprit critique et d’ouverture d’esprit, de solidarité même… voir d’humanisme.  

Pourquoi être si exigeant? Parce qu’il ne s’agit pas d’un débat du genre aimez-vous la poutine?, mais plutôt d’un débat politique d’une importance capitale, quoique trop amplifiée par les médias à mon sens.

Faisons la différence quotidiennement en croyant collectivement aux pouvoirs de la démocratie! Simple proposition subjective.

Mais laissons nous emporter par l’art aussi, afin de prendre des pauses des activités intellectuelles. C’est si vital à l’homme.

C’est bien beau de penser, mais il faut viser l’équilibre, il me semble! Trop penser, c’est peut-être s’aveugler, je n’en sais trop rien!

Par contre, M. Bégin, je suis tout de même heureux que vous ayez parlé de la dette, dans le sens où j’ai aimé la façon que vous décriviez le fléau, quoique ce fût trop intense par moment.
Ce que je n’ai pas aimé, c’est la façon dont vous étalez votre argumentation vers la fin : lorsque vous dites qu’il faut penser au bien collectif et que vous vous contredisez en votant contre la grève.
Vous dites que la dette augmente et qu’elle est comme un « virus engagé », oui, mais expliquez-vous les causes? Connaissez-vous les causes?
Pas toutes, assurément, mais je peux vous dire qu’en ayant un service de bourses étudiantes, le gouvernement contribue vivement à la dette faramineuse.
Vous mettez l’accent sur l’importance de faire un choix, oui. Vous mettez même à la disposition de vos lecteurs un dépliant avec des arguments « POUR la grève »!
Mais vous mettez encore l’accent sur la dette, comme si elle était la principale ennemie des étudiants… Comme si la dette expliquait tout, comme si en votant contre la grève, on dit « ouf, je viens de limiter l’augmentation de la dette nationale. » Je caricature peut-être, mais c’est l’impression que j’ai en relisant mon premier article.

Mais que faites-vous du gouvernement qui gère notre argent? Vous n’en glissez pas un mot! Comment pouvez-vous avancer de tels arguments sans vraiment parler des aberrations de la ministre Beauchamp ou des valeurs que les étudiants défendent : l’éducation!  
Comment pouvez-vous considérer l’éducation comme un simple « produit du marché » qui doit suivre l’inflation?

Nous payons énormément de taxes au Québec, alors sommes-nous conscients de la gestion de l’argent fait par notre gouvernement? Nous sommes encore liés à une reine en Angleterre, nous avons encore des sénateurs, un lieutenant-gouverneur au provincial, ou même un gouverneur général au fédéral; toutes ces choses me paraissent inutiles, voire anormales et absurdes.
On prétend être dans un système démocratique, où le tout le PEUPLE est censé détenir le pouvoir, mais lorsque celui-ci fait parler de lui, par le biais de manifestations, on proteste, on entretient des préjugés, on ne fait quasiment rien. Je ne dis pas que c’est ce que vous faites, M. Bégin, loin de là. Seulement, vous effleurez à peine la problématique, ramenant le sujet de la dette au mauvais moment il me semble… Vous manquiez peut-être d’information!

Je ne peux pas croire que je pensais de cette façon.
Au moins, vous aviez quelques bonnes intentions, dont le fait de « vouloir éliminer les préjugés liés à la grève ». Mais vous-même, aviez-vous des préjugés face à cette même grève? Je crois que oui.

Ça reste fascinant selon moi! Il s’est écoulé plus de deux mois depuis l’écriture de mon premier article, et j’arrive à basculer ma position.
Ceci dit, M. Bégin, je vous respecte pour ce que vous pensiez. Ce n’est pas tout faux ce que vous disiez! En réalité, il y a plein de beaux éléments à faire ressortir de votre première argumentation. Seulement, les failles me paraissent maintenant beaucoup plus évidentes!

SUITE DE MON ARTICLE (si vous en voulez plus!) : http://vivreavecbegin.wordpress.com/espoirggi/ 

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LIENS INSPIRANTS :







mercredi 29 février 2012

DÉMYSTIFICATION de la GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE de mars 2012

Jeeell sais, je le sais, je – le – sais.

La plupart d’entre vous doivent être littéralement écoeurés d’entendre le mot grève, ou hausse.

C’est pourtant notre avenir

Mais vous savez, avant aujourd’hui même, je ne m’étais jamais réellement positionné sur ce sujet. Même encore au moment d’écrire ces lignes, je reste légèrement confus…

Lorsque je frappais la question qui tue :
« Et toi, que penses-tu de la grève? »  
Je restais là, bouche béante, tête résonante, sans vraiment savoir quoi répondre…

La raison est simple : manque d’information!

C’est pourquoi je me suis armé d’un dépliant rouge (VOIR LES DEUX PHOTOS),
Et j’ai lu,
j’ai parlé aux gens,
je me suis informé.
Bref,
j’ai agi,
selon moi,
de façon citoyenne afin de prendre une décision éclairée.

Car c’est selon moi un malheur ultime de se positionner sur la grève étudiante actuelle sans réellement « connaître ses enjeux » ou sans réellement « savoir de quoi on parle ».
C’est une opinion bien partagée, si vous en convenez, et non seulement la mienne.

C’est alors assis confortablement dans un bus de ville, que j’en ai appris énormément sur la grève. Je suis littéralement passé d’un « jeune incompétent », à un « citoyen moyennement informé et intéressé ».
D’une part, merci à Alexis Gateau, pour ses précieuses informations.
D’autre part, merci au site de www.bloquonslahausse.com pour votre dépliant… qui propose tout de même, comme vous vous en doutez bien, des arguments fortement avantageux pour l’éventuelle grève.

DONC, fini le taponnage, qu’est-ce que c’est, la GGI (Grève Générale Illimité) ???

[Je me dote d’un crayon bleu, et je m’attaque au dépliant rouge! Je vais aussi jeter un œil au site de « bloquons la hausse », mais sans plus]

[… j’ai besoin de temps …]

[…]

Je me mouille.

Les Québécois semblent être de purs combattants en matière d’éducation collective par le bien d’école, et ça paraît par leurs nombreuses grèves.
C’est un signe que nous sommes combattifs, mais il me semble qu’un jour, il faudra lâcher prise, et laisser couler doucement la réalité.

Mais quelle est cette réalité? Sommes-nous aveugles?
Pas besoin de dire que chez nos voisins canadiens-anglais, les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés, et donc, l’université est moins accessible aux étudiants.
Je discutais tout bonnement avec une monitrice d’anglais et elle me disait que même si le dégèle des frais de scolarité au Québec avait lieu, et était appliqué, elle payerait tout de même au moins deux fois plus cher en Ontario pour suivre un cours à l’université!! Pas quatre, pas cinq! Deux.

Comptons nous chanceux.

Mais on chiale, et c’est normal, je crois.

On manifeste aussi. De toutes sortes de façons.
Bloquer la circulation en marchant en foule, les bras dans les airs, dans le sens contraire du trafic sur un pont de Montréal, ça, c’est une bonne idée! On est sûr, par la suite, que la population du Québec nous appuiera et que les politiciens y verront plus clair. Non, mais vraiment? On a osé faire ça. Eh bien! Je ne pensais pas que les travailleurs de Montréal étaient les principaux acteurs impliqués dans ce débat.

Certes, après une discussion avec mon collègue Alexis Gateau, nous nous sommes rendu compte que c’est souvent les étudiants en sciences humaines qui provoquent le débat et qui militent avec cœur pour la grève. Ils nous informent, toujours en nous influençant un peu, mais ils sont là, à distribuer des dépliants informatifs fort intéressants! Et une chance qu’ils sont là, sinon, je ne serais probablement pas en train d’écrire cet article.

Pour ceux qui militent contre la grève, ils sont, selon nous, plus silencieux.
Qui milite vraiment contre la grève en fait?
Connaissez-vous un mouvement du genre « Acceptons la hausse » ou bien « La Hausse est normale à l’évolution de la province du Québec »?
Il serait osé d’en créer un, mais pour ma part, je n’en ai pas la moindre idée. Ce que je sais par contre, c’est que ce sont habituellement les gens en sciences naturelles qui sont en faveur du dégel des frais de scolarité. Est-ce qu’on les entend vraiment crier leurs arguments? Je ne sais pas. Les voyons-nous donc désengagés de la grève et simplement comme « pions qui iront cocher NON à la grève »?
À ce que je sache, j’étudie en sciences naturelles au Cégep Lévis-Lauzon.
Et à ce que je sache, je suis en train de rédiger un article selon moi engagé et connoté sur ce sujet. Je prends ce temps. Je suis maintenant rendu à « au moins trois heures d’engagement », si je peux me permettre l’expression. Et j’y serai peut-être à six, dans trois heures.
Et les gens en techniques et les autres étudiants préuniversitaires? Que pensez-vous de leur engagement?

Moi et mon collègue savons par contre « qu’au Québec, on est endetté jusqu’au cou », comme Alexis le disait.

Et ça, on ne peut pas le nier. Personne. C’est un fait. C’est la réalité. Peut-on la changer? La question est lancée!

C’est l’heure où je me trempe. Peut-être que j’ai perdu des lecteurs en cours de route, mais pour ceux qui sont encore là, à lire mes idées et mes opinions, je veux simplement vous dire un immense merci.

Et si, tous ensemble, on essayait de sortir de notre « petite bulle », et de penser au bien collectif. Est-ce vraiment la hausse qu’il nous faut?

Et la dette, elle?
On la laisse augmenter? Ça va puer non? Enfin, elle va nous empester cette dette, non?
Un méchant tas de dettes.
Accumulé.
Empilé.
Entortillé…
Et on en rajoute, awaille, encore, et encore!

Est-ce censé être mieux pour les générations futures, cette dette faramineuse qui grossit comme un virus enragé?
Je ne veux surtout pas tomber dans le faux dilemme, loin de là, mais est-ce mieux de payer aujourd’hui, ou lors de la génération de nos enfants? Ou même de nos petits-enfants?
Nous, jeunes adultes de 17 à 25-30 ans (je ne sais guère!), devons faire un choix.
Lequel?
Laissez une dette déjà âgée vieillir des années encore?
Devrions-nous, à la place, accepter une éducation payante, mais tout de même moins cher que nos voisins géographiques canadiens?

Et lorsqu’on pense aux étudiants qui s’endettent de 15 000 $ durant leurs études universitaires, n’a-t-on pas encore le goût de défendre passionnément nos idées et de faire en sorte que la grève ait lieu encore en 2012?
Le choix n’est pas évident, j’en conviens, mais il reste présent, à nous guetter du coin de l’œil, et à nous regarder, vêtu d’un sourire moqueur suspendu aux lèvres.

Alors une décision s’impose, assurément.
Êtes-vous prêt?
À l’aube de mars 2012, ici, maintenant, au Québec.

Pour ma part, j’aurais au moins voulu éliminer les préjugés liés à la grève. C’est pourquoi, je vous invite de tout cœur, à prendre le temps, au moins 5 minutes de votre journée, pour lire le feuillet rouge que j’ai mis en image un peu plus bas. Je l’ai d’ailleurs annoté pour mon plaisir personnel… Il reste évident qu’il transmet des informations très pertinentes dans le but de démystifier (en partie) ce grand débat. Difficile, ce débat, j’en conviens!

Car bien qu’il y ai eu un très bel apport au niveau de l’éducation grâce aux grèves dans les dernières années au Québec, une divergence d’opinions semble persister violemment ces temps-ci.

Alors voici le moment crucial de mon article.

J’annonce clairement ma position :

Si j’avais à voter à l’instant même afin de me positionner sur le fait d’avoir une grève ou non pour contrer la hausse des frais de scolarité au Québec,

JE VOTERAIS CONTRE LA GRÈVE.

Il est temps selon moi que le dégel s’opère.
Après 44 ans de glace, j’ai froid, même si je viens de me mouiller.

N’oubliez surtout pas, au nom de Dieu,
que ce n’est que mon opinion…

Il serait très malheureux de fait fi de ce détail, ayant étalé assez ouvertement la situation, de mon point de vue, et ayant donné clairement ma thèse vis-à-vis le sujet.




DÉPLIANT ROUGE (cliquez sur l'image pour l'agrandir et ainsi: LIRE)  

** À LIRE! Vivement! **

** À LIRE! Vivement! **
J’y ai ajouté ma touche personnelle en annotant le dépliant.
Les lignes vis-à-vis les plus bleus (++) signifient qu’elles sont connotées (assez fortement quand même) EN FAVEUR de la grève.

Vous n'arrivez pas à lire les images faute de pixels à l'écran ? Ou vous voulez plutôt lire la totalité du document en version numérique ? 
Il vous mènera, garanti, à l'endroit désiré!   

¡BEDGE!

Réagissez à mes propos par le biais du e-mail: 
guillaumebeg@gmail.com

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vendredi 27 janvier 2012

Le retour est dur? Partagez-moi vos impressions dans les commentaires!

Bonjour!

J’espère que vous vous portez bien! Ça fait longtemps!
Petite publication pour m’informer de votre retour des vacances,
ce que vous avez fait,
ce que vous avez aimé…
être-vous plus famille?
Plus amis?
Équilibré?
Ce genre du truc là!
Et l’entrée au Cégep? Comment s'est-elle passée?
Pour moi, tout va bien,
Mes vacances furent mouvementées et relax à la fois…

Je vous dis déjà au revoir en remerciant encore les polices habituelles qui m’accompagnent dans cette nouvelle image accueillant mes lecteurs, édition hiver/début de session de Cégep-fin janvier!
Personnellement, je la trouve malade!

En vous souhaitant une bonne session,
Des opinions diverses sont à venir,
mais je ne peux rien promettre.

Ciao!

¡BEDGE!