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Ce blogue concerne mes opinions personnelles sur des sujets qui me passionnent. Il ne prétend en aucune façon proclamer la vérité absolue ou ritualiser par l’ignorance et la peur.

J’écris parce que c’est un moyen puissant de s’exprimer et d’engager une discussion.

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mercredi 29 février 2012

DÉMYSTIFICATION de la GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE de mars 2012

Jeeell sais, je le sais, je – le – sais.

La plupart d’entre vous doivent être littéralement écoeurés d’entendre le mot grève, ou hausse.

C’est pourtant notre avenir

Mais vous savez, avant aujourd’hui même, je ne m’étais jamais réellement positionné sur ce sujet. Même encore au moment d’écrire ces lignes, je reste légèrement confus…

Lorsque je frappais la question qui tue :
« Et toi, que penses-tu de la grève? »  
Je restais là, bouche béante, tête résonante, sans vraiment savoir quoi répondre…

La raison est simple : manque d’information!

C’est pourquoi je me suis armé d’un dépliant rouge (VOIR LES DEUX PHOTOS),
Et j’ai lu,
j’ai parlé aux gens,
je me suis informé.
Bref,
j’ai agi,
selon moi,
de façon citoyenne afin de prendre une décision éclairée.

Car c’est selon moi un malheur ultime de se positionner sur la grève étudiante actuelle sans réellement « connaître ses enjeux » ou sans réellement « savoir de quoi on parle ».
C’est une opinion bien partagée, si vous en convenez, et non seulement la mienne.

C’est alors assis confortablement dans un bus de ville, que j’en ai appris énormément sur la grève. Je suis littéralement passé d’un « jeune incompétent », à un « citoyen moyennement informé et intéressé ».
D’une part, merci à Alexis Gateau, pour ses précieuses informations.
D’autre part, merci au site de www.bloquonslahausse.com pour votre dépliant… qui propose tout de même, comme vous vous en doutez bien, des arguments fortement avantageux pour l’éventuelle grève.

DONC, fini le taponnage, qu’est-ce que c’est, la GGI (Grève Générale Illimité) ???

[Je me dote d’un crayon bleu, et je m’attaque au dépliant rouge! Je vais aussi jeter un œil au site de « bloquons la hausse », mais sans plus]

[… j’ai besoin de temps …]

[…]

Je me mouille.

Les Québécois semblent être de purs combattants en matière d’éducation collective par le bien d’école, et ça paraît par leurs nombreuses grèves.
C’est un signe que nous sommes combattifs, mais il me semble qu’un jour, il faudra lâcher prise, et laisser couler doucement la réalité.

Mais quelle est cette réalité? Sommes-nous aveugles?
Pas besoin de dire que chez nos voisins canadiens-anglais, les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés, et donc, l’université est moins accessible aux étudiants.
Je discutais tout bonnement avec une monitrice d’anglais et elle me disait que même si le dégèle des frais de scolarité au Québec avait lieu, et était appliqué, elle payerait tout de même au moins deux fois plus cher en Ontario pour suivre un cours à l’université!! Pas quatre, pas cinq! Deux.

Comptons nous chanceux.

Mais on chiale, et c’est normal, je crois.

On manifeste aussi. De toutes sortes de façons.
Bloquer la circulation en marchant en foule, les bras dans les airs, dans le sens contraire du trafic sur un pont de Montréal, ça, c’est une bonne idée! On est sûr, par la suite, que la population du Québec nous appuiera et que les politiciens y verront plus clair. Non, mais vraiment? On a osé faire ça. Eh bien! Je ne pensais pas que les travailleurs de Montréal étaient les principaux acteurs impliqués dans ce débat.

Certes, après une discussion avec mon collègue Alexis Gateau, nous nous sommes rendu compte que c’est souvent les étudiants en sciences humaines qui provoquent le débat et qui militent avec cœur pour la grève. Ils nous informent, toujours en nous influençant un peu, mais ils sont là, à distribuer des dépliants informatifs fort intéressants! Et une chance qu’ils sont là, sinon, je ne serais probablement pas en train d’écrire cet article.

Pour ceux qui militent contre la grève, ils sont, selon nous, plus silencieux.
Qui milite vraiment contre la grève en fait?
Connaissez-vous un mouvement du genre « Acceptons la hausse » ou bien « La Hausse est normale à l’évolution de la province du Québec »?
Il serait osé d’en créer un, mais pour ma part, je n’en ai pas la moindre idée. Ce que je sais par contre, c’est que ce sont habituellement les gens en sciences naturelles qui sont en faveur du dégel des frais de scolarité. Est-ce qu’on les entend vraiment crier leurs arguments? Je ne sais pas. Les voyons-nous donc désengagés de la grève et simplement comme « pions qui iront cocher NON à la grève »?
À ce que je sache, j’étudie en sciences naturelles au Cégep Lévis-Lauzon.
Et à ce que je sache, je suis en train de rédiger un article selon moi engagé et connoté sur ce sujet. Je prends ce temps. Je suis maintenant rendu à « au moins trois heures d’engagement », si je peux me permettre l’expression. Et j’y serai peut-être à six, dans trois heures.
Et les gens en techniques et les autres étudiants préuniversitaires? Que pensez-vous de leur engagement?

Moi et mon collègue savons par contre « qu’au Québec, on est endetté jusqu’au cou », comme Alexis le disait.

Et ça, on ne peut pas le nier. Personne. C’est un fait. C’est la réalité. Peut-on la changer? La question est lancée!

C’est l’heure où je me trempe. Peut-être que j’ai perdu des lecteurs en cours de route, mais pour ceux qui sont encore là, à lire mes idées et mes opinions, je veux simplement vous dire un immense merci.

Et si, tous ensemble, on essayait de sortir de notre « petite bulle », et de penser au bien collectif. Est-ce vraiment la hausse qu’il nous faut?

Et la dette, elle?
On la laisse augmenter? Ça va puer non? Enfin, elle va nous empester cette dette, non?
Un méchant tas de dettes.
Accumulé.
Empilé.
Entortillé…
Et on en rajoute, awaille, encore, et encore!

Est-ce censé être mieux pour les générations futures, cette dette faramineuse qui grossit comme un virus enragé?
Je ne veux surtout pas tomber dans le faux dilemme, loin de là, mais est-ce mieux de payer aujourd’hui, ou lors de la génération de nos enfants? Ou même de nos petits-enfants?
Nous, jeunes adultes de 17 à 25-30 ans (je ne sais guère!), devons faire un choix.
Lequel?
Laissez une dette déjà âgée vieillir des années encore?
Devrions-nous, à la place, accepter une éducation payante, mais tout de même moins cher que nos voisins géographiques canadiens?

Et lorsqu’on pense aux étudiants qui s’endettent de 15 000 $ durant leurs études universitaires, n’a-t-on pas encore le goût de défendre passionnément nos idées et de faire en sorte que la grève ait lieu encore en 2012?
Le choix n’est pas évident, j’en conviens, mais il reste présent, à nous guetter du coin de l’œil, et à nous regarder, vêtu d’un sourire moqueur suspendu aux lèvres.

Alors une décision s’impose, assurément.
Êtes-vous prêt?
À l’aube de mars 2012, ici, maintenant, au Québec.

Pour ma part, j’aurais au moins voulu éliminer les préjugés liés à la grève. C’est pourquoi, je vous invite de tout cœur, à prendre le temps, au moins 5 minutes de votre journée, pour lire le feuillet rouge que j’ai mis en image un peu plus bas. Je l’ai d’ailleurs annoté pour mon plaisir personnel… Il reste évident qu’il transmet des informations très pertinentes dans le but de démystifier (en partie) ce grand débat. Difficile, ce débat, j’en conviens!

Car bien qu’il y ai eu un très bel apport au niveau de l’éducation grâce aux grèves dans les dernières années au Québec, une divergence d’opinions semble persister violemment ces temps-ci.

Alors voici le moment crucial de mon article.

J’annonce clairement ma position :

Si j’avais à voter à l’instant même afin de me positionner sur le fait d’avoir une grève ou non pour contrer la hausse des frais de scolarité au Québec,

JE VOTERAIS CONTRE LA GRÈVE.

Il est temps selon moi que le dégel s’opère.
Après 44 ans de glace, j’ai froid, même si je viens de me mouiller.

N’oubliez surtout pas, au nom de Dieu,
que ce n’est que mon opinion…

Il serait très malheureux de fait fi de ce détail, ayant étalé assez ouvertement la situation, de mon point de vue, et ayant donné clairement ma thèse vis-à-vis le sujet.




DÉPLIANT ROUGE (cliquez sur l'image pour l'agrandir et ainsi: LIRE)  

** À LIRE! Vivement! **

** À LIRE! Vivement! **
J’y ai ajouté ma touche personnelle en annotant le dépliant.
Les lignes vis-à-vis les plus bleus (++) signifient qu’elles sont connotées (assez fortement quand même) EN FAVEUR de la grève.

Vous n'arrivez pas à lire les images faute de pixels à l'écran ? Ou vous voulez plutôt lire la totalité du document en version numérique ? 
Il vous mènera, garanti, à l'endroit désiré!   

¡BEDGE!

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